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Korben, roi d’internet, logo bébé avec des lunettes en mode thug life

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Vous pensiez que les vieux Windows étaient devenus inoffensifs avec le temps ? Détrompez-vous ! Le bidouilleur Eric Parker s’est récemment amusé à exposer directement sur Internet des machines tournant sous Windows XP, 2000 et 98, sans aucune protection… et le résultat est franchement flippant.

Parce que oui, même en 2024, quand on branche en direct un vieux Windows sur le net, sans pare-feu matériel pour filtrer les connexions non désirées, c’est le scénario catastrophe assuré. Votre antiquité numérique se retrouve à poil sur les réseaux, à la merci du premier script kiddie venu. Et ça ne fera pas long feu avant que votre bécane ne soit infestée de malwares !

Commençons par Windows 98. Lors de son test, Eric a eu beau patienter, rien ne s’est passé. Pas l’ombre d’un ver, backdoor ou cheval de Troie à l’horizon. Il semblerait que la vieille bécane bénéficie d’une forme de « sécurité par l’obscurité ». Avec si peu de Windows 98 encore connectés, les hackers ne prennent plus la peine d’écrire des exploits dédiés. Ouf !

Passons à Windows 2000. Là, c’est une tout autre histoire ! À peine connecté, les scans de ports ont révélé la présence de SMB, le protocole d’échange de fichiers, réputé pour ses failles béantes. Et quelques minutes plus tard, patatra ! Un bel écran bleu, suivi d’un redémarrage en boucle. En inspectant le système, Eric a découvert une backdoor signée « Shang Xen Smartphone Technology », des modifications de fichiers systèmes et même un mystérieux exécutable caché dans un dossier Temp. De quoi transformer la machine en parfait zombie à la solde des pirates !

Et Windows XP dans tout ça ? Pareil, 10 minutes chrono pour chopper un premier trojan « conhost.exe ». S’en sont suivis la création d’un compte administrateur, l’apparition d’un serveur FTP ouvert aux quatre vents, et tout un tas de saletés en provenance de Russie, le tout bien planqué dans le système. En bonus, un malware s’est même amusé à éjecter Malwarebytes, l’anti-virus qu’Eric avait installé. Bref, un joyeux bazar et une prise de contrôle totale de la machine, malgré un semblant de résistance du pare-feu intégré de XP.

Alors oui, ces expériences peuvent paraître un peu artificielles. Après tout, qui serait assez fou pour connecter directement un Windows préhistorique sur le net aujourd’hui ? Mais elles illustrent bien les progrès en matière de sécurité, et l’importance cruciale des protections réseau modernes (merci le NAT et les pare-feu !).

Et la morale de l’histoire ?

Primo, ne jamais sous-estimer les vieux Windows, ils sont toujours aussi vulnérables qu’à l’époque. Deuxio, faites tourner vos antiquités dans une VM ou un réseau isolé si vous y tenez. Tertio, soyez vigilants même sur les OS récents, les hackers affinent toujours leurs techniques pour exploiter la moindre faille.

Prenez soin de vos ordi, et à demain 🙂

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Ça chauffe du côté des distributions open source, mes amis. Gentoo et NetBSD viennent de dégainer leur arme anti-IA en bannissant purement et simplement le code généré par de l’intelligence artificielle. Bye bye Copilot, au revoir ChatGPT, votre code IA devient persona non grata chez les irréductibles du libre !

Mais pourquoi tant de haine ? Eh bien nos amis de Gentoo et NetBSD ont plus d’un arguments dans leur sac banane. Premier grief : le copyright. Avec ces IA qui pompent allègrement du code à droite à gauche, on ne sait plus trop à qui appartient quoi. Pas question donc de se retrouver avec du code « contaminé » qui violerait les sacrosaintes licences open source.

Deuxième point noir : la qualité. Vous avez déjà essayé de faire générer du code par ChatGPT ? C’est joli, ça a l’air de marcher… mais y’a quand même souvent des bugs ! Hors de question donc pour Gentoo et NetBSD de laisser entrer du code foireux dans leur précieux dépôts. Ils tiennent à leur réputation de stabilité et de fiabilité, nom d’un kernel en mousse !

Ah et puis il y a aussi la question de l’éthique. Leur point de vue, c’est qu’entre la consommation gargantuesque d’énergie, les violations de copyright pour les entraîner et leur utilisation pour spammer et arnaquer à tout-va, y a de quoi refuser tout ça en bloc. Ils ne veulent pas tremper là-dedans. Et d’un côté, je peux les comprendre.

Alors bien sûr, cette décision va à contre-courant de la hype actuelle mais Gentoo et NetBSD ne sont pas du genre à suivre la mode aveuglément et croient dur comme fer à l’importance du travail humain. Cela ne veut pas dire qu’ils rejettent complètement l’IA évidemment… Ils restent ouverts mais pour l’instant, c’est trop hasardeux. D’autres distrib comme Debian hésitent encore à rejoindre ce mouvement…

Perso, je pense que la question éthique et celle du copyright sont des vraies problématiques pour tous les projets libres car cela pourrait ruiner leurs efforts quand à la licence qu’ils s’attribuent ou leurs objectifs écolo… exactement comme Microsoft qui, en ce moment, est en train de ruiner tous ses efforts de développement durable de ces dernières années en poussant l’IA à fond…

Par contre, je ne suis pas vraiment d’accord avec eux sur la qualité du code produit. Certes, il y a des bugs mais exactement comme avec un humain. Donc, à mon sens, c’est pas pire ou pas mieux, surtout que le dev qui utilise l’IA est quand même censé repasser dessus et corriger les bugs éventuels.

On verra bien quelles distributions suivront ce mouvement éthique. Perso, je suis plutôt très chaud sur l’IA, comme vous le savez, mais en ce qui concerne ce cas spécifique du logiciel libre, je pense que Gentoo et NetBSD prennent la bonne décision en jouant la prudence. Pour le moment, ce n’est pas encore pour eux et ce serait prendre trop de risques.

Mais un jour, ça changera peut-être… On verra bien.

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Vous êtes fan de Discord et vous aimez bidouiller des trucs ?? Alors préparez-vous à découvrir Discord LLMCord. C’est un petit bout de code qui va vous permettre de causer avec des IA directement dans vos canaux, comme si c’étaient vos potes. Et ça marche avec à peu près tous les modèles de langage, qu’ils soient hébergés à distance ou en local sur votre bécane.

Pour lancer une conversation, il suffit de tagger le bot et hop, c’est parti mon kiki. Vous pouvez continuer la discussion en répondant aux messages et ainsi construire des fils de discussion complets. Vous pouvez par exemple :

  • Poursuivre votre propre conversation ou celle de quelqu’un d’autre.
  • « Rembobiner » une discussion en répondant à un vieux message.
  • Poser une question sur n’importe quel message de votre serveur en taguant le bot.

En plus, si vous envoyez plusieurs messages à la suite, ils seront automatiquement mis bout à bout et si vous répondez juste au dernier, le bot verra tous les précédents. Vous pouvez aussi déplacer une conversation dans un fil sans perdre le fil (lol). Il vous suffit de créer un thread à partir d’un message et de tagger le bot dedans pour continuer à papoter.

Côté compatibilité, ça supporte les modèles distants d’OpenAI, Mistral, Anthropic et plein d’autres grâce à LiteLLM. Si vous voulez faire tourner un modèle en local, pas de souci non plus puisque ça marche avec OLLaMa, OobaBooga, Jan, LM Studio ou n’importe quel serveur d’API compatible OpenAI.

Le bot gère même les images si vous utilisez un modèle de vision comme GPT-4, Claude-3 ou LLaVA. Il a un prompt système personnalisable et vous pouvez lui parler en DM pour plus d’intimité (pas besoin de le tagger).

Si vous utilisez l’API OpenAI, LLMCord est également capable de reconnaître l’identité des utilisateurs. De plus, les réponses s’affichent en temps réel, avec un joli dégradé de vert quand c’est fini et s’il cause trop, il coupe automatiquement ses messages en plusieurs morceaux. Pratique pour éviter de se faire ban par Discord ! Il affiche aussi des avertissements utiles si besoin, genre « J’utilise seulement les 20 derniers messages » quand vous dépassez la limite. Bref, c’est un bot bien élevé.

Sous le capot, il utilise un dico global avec des mutex pour mettre en cache les données des messages de manière efficace et thread-safe, comma ça, ça réduit les appels à l’API Discord et ça évite les fuites de mémoire. Le tout totalement en asynchrone.

Pour l’installer, c’est fastoche. Vous clonez le repo GitHub, vous installez les dépendances Python avec pip et vous créez un fichier .env avec vos clés d’API et les paramètres du bot. Lancez le script et tada, l’URL d’invitation de votre bot s’affiche dans la console. Pour plus de détails, suivez ce guide :

  1. Installer Python : Téléchargez et installez Python à partir de python.org.
  2. Cloner le dépôt git : Ouvrez un terminal et clonez le dépôt : bash git clone https://github.com/jakobdylanc/discord-llm-chatbot.git cd discord-llm-chatbot
  3. Installer les packages nécessaires : bash pip install -r requirements.txt
  4. Créer un fichier .env : bash cp .env.example .env
  5. Configurer les variables d’environnement : Ouvrez .env et remplissez les champs nécessaires : plaintext DISCORD_BOT_TOKEN=YOUR_DISCORD_BOT_TOKEN OPENAI_API_KEY=your-openai-api-key MODEL_NAME=local/openai/YOUR_MODEL_NAME
  6. Exécuter le script : Dans le terminal, lancez : bash python llmcord.py

Ah et j’oubliais, LLMCord est open source (vive le libre !), donc si vous voulez contribuer ou l’adapter à vos besoins, forkez et PR sans modération.

Avec ça, votre Discord ne sera plus jamais pareil et je sens que vous allez bien vous marrer ! Alors merci à Lorenper pour l’info car c’est une chouette découverte !

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Salut les rebelles, aujourd’hui je voudrais vous parler d’Adrien de Linuxtricks qui vient de faire les frais d’une censure injuste de la part de YouTube.

Le pauvre a vu sa dernière vidéo au sujet de VMware Workstation qui passe en gratuit (j’en ai parlé ici), supprimée et sa chaîne sanctionnée. Cette vidéo, mise en ligne ce vendredi 17 mai, avait pourtant été analysée et jugée conforme par les algo de YouTube…

La raison invoquée par Youtube, c’est comme d’habitude. Soi-disant qu’il enfreindrait les règles de la communauté. En réalité, Adrien n’a fait que relayer une bonne nouvelle pour tous les Linuxiens qui voudraient tester la virtualisation tranquillou. Il a même cité les sources officielles comme le blog de VMware. Sauf que YouTube n’a pas aimé… Leurs robots ont bégayé et vu ça comme du piratage. Bref, une fois encore, ces boîtes de conserve américaines ne comprennent rien à rien.

Pour Adrien, c’est vraiment injuste car même si YouTube a des règlements assez stricts, le gros problème, c’est que tout est automatisé. Il a dont tenté de faire appel, mais sans succès et sa demande a été rejetée ce samedi. Sa chaîne écope maintenant d’un avertissement impactant sûrement son référencement, d’une suspension des publications et d’une interdiction de diffuser en direct. Imaginez l’impact sur une chaîne comme la sienne qui compte plus de 54 760 abonnés et sur son moral ! Surtout que les revenus générés par sa chaîne lui permettent de payer l’hébergement de son site, de soutenir des associations comme la Ligue contre le Cancer et de faire des dons à des projets libres. Bref, c’est moche.

Perso, je ne peux pas faire grand chose car je ne connais personne chez Youtube mais je fais tourner. On sait jamais, peut-être qu’en en parlant, ça arrivera aux oreilles d’un humain de chez Google (s’il en reste…) qui prendra enfin le temps d’évaluer la situation de manière juste pour Adrien. L’équipe YouTube France peut d’ailleurs le contacter via l’adresse mail associée à son compte YouTube ou sous son tweet relayant sa lettre ouverte.

Bon courage Adrien, on est avec toi !

Merci à Christophe d’avoir attiré mon attention là dessus.


Développé par une équipe de chez ByteDance (mais si, TikTok, votre réseau social préféré), ce modèle baptisé PuLID va vous permettre de créer des images sur-mesure à partir de photos existantes et tout ça en un clin d’œil.

Basé sur le principe d’alignement contrastif, PuLID vous offre une customisation d’identité ultra rapide et de haute qualité. Pour cela, il utilise une architecture qui apprend à la volée les caractéristiques clés d’une identité source (des photos de vous) pour les transposer efficacement sur de nouvelles images cibles (images générées par IA). On obtient alors des visuels uniques générés en quelques secondes à peine, tout en préservant la cohérence des photos d’origine.

Bon, ok, ça peut paraître un peu barbare dit comme ça mais c’est super simple à utiliser. Si vous êtes flemmard, vous pouvez aller directement sur Huggingface ou pour les plus courageux, l’installer sur votre machine. Tout ce dont vous avez besoin, c’est d’un bon vieux Pytorch (version 2.0 minimum svp) et de quelques lignes de code pour démarrer l’entraînement.

PuLID (Pure and Lightning ID Customization via Contrastive Alignment) fonctionne en utilisant des techniques de machine learning pour aligner des représentations latentes en comparant des paires d’images ou d’identités. L’objectif est de maximiser la similarité pour des identités similaires et de minimiser la similarité pour des identités différentes. En ajustant ces représentations grâce à l’alignement contrastif, PuLID permet de créer des images uniques avec une grande précision et rapidité.

Si vous bossez dans la comm et que ous avez déjà quelques concepts arts sympas d’un personnage, mais vous aimeriez voir à quoi il ressemblerait dans différents environnements ou avec des styles graphiques variés, pas de souci ! Vous balancez vos images dans PuLID avec les bonnes instructions et le tour est joué. Vous obtiendrez alors tout un tas de variations stylées de votre personnage, tout en gardant son visage reconnaissable.

L’équipe de ByteDance a pensé à tout : PuLID est 100% open-source et disponible sur GitHub. Vous pouvez donc bidouiller le code comme bon vous semble pour l’adapter à vos besoins. Y’a même des tutoriels et des exemples pour vous aider à prendre en main le bouzin rapidement.

Et pour les plus impatients d’entre vous, voici un petit tuto d’installation pour commencer à jouer avec PuLID :

Pré-requis :

Étapes d’installation :

  1. Cloner le dépôt PuLID :
git clone https://github.com/ToTheBeginning/PuLID.git
cd PuLID

Créer et activer l’environnement conda :

conda create --name pulid python=3.10
conda activate pulid

Installer les dépendances :

pip install -r requirements.txt

Installer PyTorch : Suivez les instructions sur le site de PyTorch pour installer la version compatible avec votre système. Par exemple, pour CUDA 11.7 :

conda install pytorch torchvision torchaudio cudatoolkit=11.7 -c pytorch

Lancer l’application :

python app.py

Pour en savoir plus sur PuLID et récupérer le code source, rendez-vous sur le repo GitHub.

Allez, je vous laisse vous amuser avec votre nouveau jouet. Un grand merci à Lorenper pour l’info. Grâce à toi, on va pouvoir personnaliser nos avatars comme jamais.

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