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Korben, roi d’internet, logo bébé avec des lunettes en mode thug life

Vous pensiez que Wikipedia était un havre de savoir libre et ouvert à tous ?

Détrompez-vous ! En Russie, le gouvernement vient de frapper un grand coup en clonant l’encyclopédie collaborative pour en faire une version légèrement différente, histoire de réécrire l’Histoire à sa sauce.

Fini Wikipedia, place à Ruviki ! Enfin quand je dis Ruviki, c’est en fait une version modifiée de Wikipedia en russe (Wikipedia RU) mais sans les articles qui dérangent. Bref, appelez ça comme vous voulez, le principe reste le même : on prend l’encyclopédie, on vire tout ce qui nous plaît pas, et voilà, on a une Wikipedia sous stéroïdes made in Kremlin. Pratique.

Concrètement, ce projet Ruviki a été initié par Vladimir Medeyko, président de Wikimedia.ru (la version russe de la Wikimedia Foundation). Les articles sur les « agents étrangers » (comprenez tous ceux qui osent émettre une opinion sur le gouvernement sans être sponsorisés par Poutine himself), les scandales impliquant des représentants du gouvernement ou encore les rapports sur la torture dans les prisons russes ont comme par magie disparu ! Pouf ! Envolés les « détails » qui fâchent.

Mais le plus drôle dans l’histoire, c’est que même les articles sur des sujets à priori sans rapport y passent. Prenez par exemple l’article sur « 1984 » de George Orwell. Bizarrement, toute mention du « Ministère de la Vérité », l’institution chargée de la propagande et de la réécriture de l’Histoire dans le roman, s’est volatilisée de Ruviki. Étonnant, non ?

Et ne croyez pas que seuls quelques articles sont concernés. D’après une analyse du chercheur Constantine Konovalov, ce sont plus de 200 000 caractères qui ont été modifiés ou supprimés dans les articles sur la liberté d’expression, 150 000 sur les droits humains, 96 000 sur les prisonniers politiques et 71 000 sur la censure. Ça en fait de la réécriture !

Le plus ironique dans tout ça, c’est que les autorités russes présentent ce Ruviki comme une version « fiable » et « neutre » de Wikipedia. Ben voyons… C’est sûr que quand on vire tout ce qui nous arrange pas, ça devient vite plus « neutre ». Dans le genre révision historique de niveau olympique, on n’a pas fait mieux depuis l’invention du correcteur liquide.

Et comme si ça suffisait pas, la véritable Wikipedia en russe est désormais bannie en Russie. Circulez, y a plus rien à voir ! Seule la version tronquée made in Kremlin est autorisée. C’est ballot, les Russes vont devoir se contenter d’une réalité quelque peu… alternative.

Mais bon, après tout, c’est pas comme si la Russie était réputée pour sa transparence, sa liberté d’expression et son amour de la vérité vraie. Alors une encyclopédie sous contrôle étatique, c’est bien pratique pourj le gouvernement qui ne fera plus de nuits blanches en se demandant si un article compromettant va être publié.

La prochaine fois que vous consulterez Wikipedia, ayez une petite pensée pour nos amis Russes qui, eux, devront se contenter de la version caviardée… (et c’est pas du Beluga)

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Vous avez entendu parler de GPT2-chatbot ?

C’est un modèle de langage un peu mystérieux, accessible uniquement sur le site https://chat.lmsys.org, qui semble avoir des super pouvoirs dignes de ChatGPT. Mais attention, suspense… Personne ne sait d’où il sort !

Quand on lui pose la question, ce petit malin de GPT2-chatbot clame haut et fort qu’il est basé sur l’archi de GPT-4 sauf que voilà, ça colle pas vraiment avec son blaze GPT-2…

Du coup, les théories vont bon train. Certains pensent que c’est un coup fourré d’OpenAI, qui l’aurait lâché en mode ninja sur le site de LMSYS pour tester un nouveau modèle en douce, possiblement GPT-4.5 ou GPT-5. D’autres imaginent que c’est LMSYS qui a bidouillé son propre chatbot et qui lui a bourré le crâne avec des données de GPT-4 pour le rendre plus savant que Wikipédia.

Moi, je pencherais plutôt pour la première hypothèse. Pourquoi ? Et bien ce GPT2-chatbot partage des caractéristiques bien spécifiques avec les modèles d’OpenAI, comme l’utilisation du tokenizer maison « tiktoken » ou encore une sensibilité toute particulière aux prompts malicieux.

Au travers de mes propres tests réalisés hier soir, j’ai pu constater que les différences entre GPT2-chatbot et GPT-4 étaient assez subtiles. Les textes générés par GPT2-chatbot sont effectivement mieux construits et de meilleure qualité. Lorsque j’ai demandé à Claude (un autre assistant IA) de comparer des textes produits par les deux modèles, c’est systématiquement celui de GPT2-chatbot qui ressortait gagnant.

Ma théorie personnelle est donc qu’il s’agit bien d’une nouvelle version améliorée de ChatGPT mais je ne pense pas qu’on soit déjà sur du GPT-5. Plutôt du GPT-4.5 grand maximum car les progrès, bien réels, ne sont pas non plus renversants. C’est plus une évolution subtile qu’une révolution.

Les internautes ont aussi leurs hypothèses. Certains imaginent que GPT2-chatbot pourrait en fait être un petit modèle comme GPT-2 (d’où son nom) mais boosté avec des techniques avancées comme Q* ou des agents multiples pour atteindre le niveau de GPT-4. D’autres pensent qu’OpenAI teste en secret une nouvelle architecture ou un nouvel algorithme d’entraînement révolutionnaire permettant d’obtenir les performances de GPT-4 avec un modèle compact. Les plus optimistes voient même en GPT2-chatbot les prémices de l’AGI !

Prêt à tester les talents cachés de GPT2-chatbot ?

Alors direction https://chat.lmsys.org, sélectionnez « gpt2-chatbot », cliquez sur « Chat » et c’est parti mon kiki !

Vous avez droit à 8 messages gratos en mode « tchatche directe » et après, faut passer en mode « Battle » pour continuer à jouer. Un petit conseil : pensez à repartir d’une page blanche en cliquant sur « New Round » à chaque fois que vous changez de sujet, sinon il risque de perdre le fil.

On verra bien dans quelques semaines quelle théorie sortira gagnante de ces discussions.

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J’sais pas vous, mais moi, à chaque fois que je me dis que je vais bosser dans le jardin, que ce soit pour planter des trucs ou tondre la pelouse, je me prends une averse au bout de 5 min. Pire poisseux que François Hollande sur le coup.

Mais avec Rain Alarm, mes mésaventures appartiennent au passé. Cette application d’un nouveau genre n’utilise pas les traditionnelles prévisions météo qui, avouons-le, manquent souvent de précision (A part l’app Météo Agricole à jamais dans mon cœur) mais s’appuie à la place sur des données radar fournies par les services météorologiques gouvernementaux. Ces informations sont mises à jour en temps réel, ce qui permet à l’app de détecter l’approche des précipitations avec une fiabilité inégalée.

Concrètement, Rain Alarm vous envoie une notification dès que de la pluie est détectée dans un rayon prédéfini autour de votre position. Vous pouvez ainsi savoir précisément quand sortir votre parapluie ou, au contraire, profiter d’une accalmie pour vous balader. L’app indique même l’intensité et la zone couverte par les précipitations, pour une information complète.

Autre atout de Rain Alarm c’est sa couverture mondiale. Que vous soyez aux États-Unis, au Japon, à Roubaix ou en Australie, vous pourrez bénéficier de ses alertes. L’app fonctionne dans de nombreux pays, et la liste ne cesse de s’allonger. Ce qui est pratique si comme moi, vous tondez la pelouse dans plusieurs fuseaux horaires.

Au-delà de son utilité au quotidien, Rain Alarm ouvre de nombreuses perspectives. Elle peut devenir l’alliée des agriculteurs pour optimiser l’arrosage des cultures, des organisateurs d’événements en extérieur pour sécuriser leurs manifestations, ou encore des gestionnaires de réseaux d’eau pour anticiper les risques d’inondation. Les possibilités sont nombreuses !

Si ça vous branche, sur Desktop, il suffit de télécharger Rain Alarm sur votre smartphone, via le Chrome Web Store ou le site addons.mozilla.org pour Firefox. Le site propose aussi de vous notifier directement. Et il y a bien sûr des app mobiles pour Android et iOS.


L’avenir est en marche les amis, et il trace sa route à toute vitesse sur l’asphalte brûlant du circuit de Formule 1 d’Abu Dhabi ! Oui, je vous parle bien de la première course de Formules 100% autonomes durant laquelle il y a eu quelques crashes, des tête-à-queue et des sorties de piste intempestives, mais globalement ces bolides bourrés d’IA et de capteurs ont réussi à boucler leurs tours comme des grands, même si on est encore loin des meilleurs pilotes humains. Mais pour un coup d’essai c’est plus que prometteur !

On avait donc au départ de cette finale 4 voitures badgées Dallara (les monoplaces de Super Formula japonaise), modifiées pour embarquer un paquet de technologies de conduite autonome dernier cri : caméras, radars, LiDARs, GPS RTK, unité de calcul surpuissante, et bien sûr tout un tas de logiciels et d’algorithmes de dingue. Chaque voiture représentait une écurie talentueuse : on avait Polimove et Unimore pour l’Italie, TUM et Constructor AI pour l’Allemagne.

La course s’est déroulée en deux temps, d’abord sous régime de voiture de sécurité pour habituer les engins à rouler en peloton sur la piste, puis en mode attaque où là c’était chacun pour sa pomme ! Et autant vous dire que ça n’a pas raté, dès les premiers virages ça a commencé à partir en cacahuète, surtout dans l’épingle à cheveux en fin de ligne droite.

L’ équipe italienne Polimove, grande favorite avec les meilleurs chronos en qualif’, a mordu la poussière sur le 4ème tour avec un gros tout droit et impossible de repartir. Du coup leurs rivaux de Unimore ont pris la tête, avant de se faire dépasser par une attaque surprise de TUM. Ça a failli être le carambolage quand la voiture de tête a subitement ralenti, mais finalement tout le monde est passé !

Constructor AI n’était pas dans le rythme mais au moins ils ont franchi la ligne d’arrivée. Bref, au terme de rebondissements en pagaille, de bugs logiciels aléatoires et de dépassements limite kamikaze, c’est finalement TUM et sa voiture nommé Haley qui s’est imposé devant Unimore et Constructor AI. Un succès 100% germanique donc…

Mais cette course complètement folle, c’est surtout une première historique et un grand pas en avant pour la mobilité autonome. Elle montre qu’il est possible de faire rouler des véhicules intelligents à très haute vitesse dans un environnement complexe et dynamique, avec des progrès hallucinants d’une année sur l’autre.

Comme je vous le disais en intro, chaque voiture est équipée d’une suite de capteurs, notamment des caméras, des LIDAR, des radars et des systèmes GPS/INS, qui recueillent en permanence des données sur l’environnement de la voiture. Ces données sont transmises à un logiciel puissant qui utilise la vision par ordinateur et des algorithmes d’apprentissage automatique pour analyser et interpréter les informations en temps réel. Sur la base de cette analyse, le logiciel génère des signaux de contrôle qui dirigent les actions de la voiture, telles que la direction, l’accélération et le freinage, par le biais de moteurs électriques et de systèmes hydrauliques.

En outre, les voitures communiquent entre elles et avec l’infrastructure de la piste via des protocoles de communication dédiés, permettant une coordination et une prise de décision efficaces.

Et si vous avez jeté un œil à la vidéo, reconnaissez que c’est un sacré spectacle de voir ces engins du futur se tirer la bourre ! Ça change des habituels Grand Prix et on a vraiment l’impression de plonger dans un jeu vidéo futuriste style WipEout. D’ailleurs si vous voulez voir les choses de plus près, les organisateurs ont publié une app de réalité virtuelle qui vous place directement dans l’habitacle de ces bolides. Avec un casque VR sur la tête, c’est comme si vous y étiez !

Bref, ette première course auto 100% autonome c’est quand même un tour de force technologique, et ça ouvre un paquet de perspectives même si je doute que ça prenne un jour la place des courses automobiles « humaines » dans le cœur des spectateurs.

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— Article rédigé par l’ami Remouk (DansTonChat) – Merci à lui —
— Contient des liens affiliés Amazon —

Je ne sais pas qui a eu cette idée et encore moins qui l’a validée, mais fallait le faire. 😅 Créer une suite à Ikki (appelé aussi Boomerang ou encore Farmers Rebellion), jeu considéré comme ultra pourri, sorti dans les années 80 sur la première Nes et en salles d’arcade, mélanger son concept initial au déjà culte Vampire Survivors, y ajouter une couche multijoueur… Et voici Ikki Unite sur PC et Nintendo Switch !

Ikki Unite est donc un clone de Vampire Survivors : notre personnage, au milieu de l’écran, attaque automatiquement pour se défendre face aux vagues d’ennemis qui essayent de le buter. Haut, bas, gauche, droite, et c’est parti ! Ikki dispose tout de même de sa propre originalité, à commencer par le contexte : on incarne différents membres du peuple qui se rebellent contre le magistrat maléfique.

Il s’agit de le renverser : nous avons donc différents objectifs à accomplir (souvent combattre un boss) et pour se faire, il faudra explorer la map afin de se rendre au bon endroit, éclater un max de sbires farfelus pour faire de l’XP, ramasser objets et bonus, bref, progresser sur le chemin.

Car oui, on progresse, on débloque de nouveaux pouvoirs, de nouvelles armes, qui elles-mêmes deviennent de plus en plus puissantes. On recrute aussi d’autres personnages qui vont nous suivre et nous prêter main forte. Ça change de la formule classique, et l’aspect mignon / débile est bien rigolo aussi !

Du roguelite simple, efficace, super plaisant. L’autre originalité de Ikki Unite, et c’est dans le nom, c’est l’aspect multijoueur : on peut faire équipe jusqu’à 16 joueurs en ligne pour mener à bien la révolution ! ✊ Super chaotique et super fun. 😁 C’est là que les différentes classes de personnage (combattants, amplificateurs, explorateurs et soigneurs) prennent toute leur dimension.

Il y a d’ailleurs 16 personnages différents à jouer, de quoi varier les plaisirs et casser un peu la répétitivité inhérente à ce style de jeu. Niveau contenu y a pas mal de choses, c’est bien fourni. On sent que les développeurs se sont fait plaisir !

Pour conclure, Ikki Unite ne paie pas de mine, mais il a tout de même son charme, sa valeur ajoutée, son intérêt à lui, et rien que ça c’est cool. 🙂 Si vous appréciez le genre ça change un peu. Pour ma part, j’aurais du mal à vous dire si ça vaut ses 12 à 15€ (selon la plateforme) quand « l’original » est à 5€ maximum… Au pire, attendez une petite promo. 🙃

Retrouvez Ikki Unite sur PC (Steam) ou Nintendo Switch