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Korben, roi d’internet, logo bébé avec des lunettes en mode thug life

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Vous pensiez connaître Castlevania sur le bout des doigts ? Eh bien 25 ans après la sortie de Castlevania: Legacy of Darkness sur notre bonne vieille Nintendo 64, des petits malins ont déniché un tout nouveau code Konami planqué dans les entrailles du jeu.

Ce code Konami est une vraie petite bombe puisqu’il déverrouille d’un coup TOUS les personnages et leurs costumes alternatifs, et ce dès le début de l’aventure ! Fini de devoir se farcir le jeu deux fois pour accéder à Henry et Carrie. Là c’est open bar direct, et ça change complètement la donne !

Moises et LiquidCat, deux fans passionnés du jeu, ont également déniché deux autres codes bien sympathiques. Le premier remplit entièrement votre inventaire, peu importe le héros que vous incarnez. Fini la galère pour trouver des potions et des équipements, vous voilà paré pour latter du vampire en claquant des doigts. Le second code, disponible uniquement dans les versions japonaise et européenne, booste votre arme au max et vous file un stock de joyaux dont même Picsou serait jaloux. De quoi rendre votre quête bien plus funky !

Pour activer ces codes, rien de plus simple :

  1. Ouvrez le jeu et sélectionnez le mode histoire.
  2. Tapez le code en doublant les inputs du code Konami classique : Up, Up, Down, Down, Left, Right, Left, Right, B, A, Start.
  3. Utilisez les boutons directionnels et A/B de votre manette N64.
  4. Appuyez sur Start pour confirmer l’activation.
  5. Enjoy ! Vous pouvez maintenant jouer avec tous les persos dès le début.

Codes bonus pour les plus curieux :

  • Inventaire au max : Up, Up, Down, Down, Left, Right, Left, Right, B, A, Start (x2)
  • Arme boostée et argent illimité (versions PAL/JPN uniquement)

Alors certes, dit comme ça, ça peut sembler un poil cheaté mais ça fait un quart de siècle que ce jeu nous nargue avec ses secrets, donc ça va, y’a tolérance. En plus, avouons-le, ces codes tombent à pic pour (re)découvrir cet opus culte car s’il y a bien un reproche qu’on pouvait faire à Legacy of Darkness, c’était ce côté un peu prise de tête avec un seul personnage jouable au début. Un choix curieux qui pouvait rebuter certains joueurs. Mais grâce à ce code Konami providentiel, ce problème est relégué aux oubliettes ! Vous pouvez enfin profiter des cinq perso et de leurs capacités uniques sans vous prendre le chou.

Alors si vous aussi vous avez une Nintendo 64 qui prend la poussière dans un coin (ou un émulateur), c’est le moment ou jamais de ressortir Castlevania: Legacy of Darkness et de tester ces fameux codes.

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Figurez-vous qu’Elektrobit, le géant allemand de l’électronique automobile, vient de nous pondre un truc qui va faire plaisir aux fans de libre : EB corbos Linux, le premier système d’exploitation open source qui respecte les normes de sécurité les plus pointues du monde de la bagnole.

En gros, les constructeurs en ont marre de se trimballer des kilomètres de câbles et des centaines de boîtiers noirs dans leurs caisses-. L’idée, c’est de tout centraliser sur quelques « super ordinateurs » qu’ils appellent des « plateformes de calcul haute performance ». Et chacun gère son domaine : la conduite, l’info-divertissement, les aides à la conduite… Bref, ça simplifie le bordel et ça permet de faire évoluer les fonctionnalités sans toucher au hardware.

Le hic, c’est que tout ce bazar logiciel doit être hyper sécurisé. Parce que si votre autoradio plante, c’est pas bien grave, mais si c’est votre direction assistée qui décide de partir en vacances, bonjour les dégâts ! C’est là qu’EB corbos Linux entre en scène.

Grâce à son architecture unique, ce système d’exploitation prend Linux et le rend compatible avec les exigences les plus draconiennes en matière de sécurité automobile, genre les normes ISO 26262 et IEC 61508 en utilisant un hyperviseur et un système de monitoring externe qui valide les actions du noyau. En gros, Linux peut continuer à évoluer tranquillou sans compromettre la sécurité.

Comme cette distrib est basé sur du bon vieux Linux, il profite de toute la puissance de l’open source. Genre les milliers de développeurs qui bossent dessus, les mises à jour de sécurité en pagaille, la flexibilité, la rapidité d’innovation… Tout ça dans une distrib’ véhicule-compatible, c’est quand même cool. En plus, Elektrobit a développé ce petit miracle main dans la main avec l’équipe d’ingénieurs d’Ubuntu Core chez Canonical. Autant dire que c’est du lourd !

Elektrobit a pensé à tout puisqu’ils proposent même une version spéciale pour les applications critiques, genre les trucs qui peuvent tuer des gens s’ils plantent. Ça s’appelle EB corbos Linux for Safety Applications, et c’est le premier OS Linux à décrocher la certification de sécurité automobile auprès du TÜV Nord.

Mais le plus cool, c’est qu’avec cet OS, vous pouvez laisser libre cours à votre créativité de développeur automobile. Vous voulez intégrer les dernières technos de conduite autonome, d’intelligence artificielle, de reconnaissance vocale… Pas de problème, Linux a tout ce qu’il faut sous le capot.

Imaginez que vous bossiez sur un système de reconnaissance de panneaux pour aider à la conduite. Avec ça, vous pouvez piocher dans les bibliothèques open source de traitement d’image, de machine learning, etc. Vous adaptez tout ça à votre sauce, en respectant les contraintes de sécurité, et voilà ! En quelques sprints, vous avez un truc qui déchire, testé et approuvé pour la route. Et si un autre constructeur veut l’utiliser, il peut, c’est ça la beauté de l’open source !

Autre exemple, vous voulez développer un système de monitoring de l’état de santé du conducteur, pour éviter les accidents dus à la fatigue ou aux malaises. Là encore, EB corbos Linux est votre allié. Vous pouvez utiliser des capteurs biométriques, de l’analyse vidéo, des algorithmes de détection… Tout en étant sûr que votre code ne mettra pas en danger la vie des utilisateurs.

Bref, vous l’aurez compris, c’est le meilleur des deux mondes avec d’un côté, la puissance et la flexibilité de Linux, de l’open source, de la collaboration à grande échelle et de l’autre, la rigueur et la sécurité indispensables au monde automobile, où la moindre erreur peut coûter des vies.

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Vous pensiez avoir tout vu en matière de distributeurs automatiques ? Et bien le pays du Soleil Levant repousse une fois de plus les limites de l’imagination avec une machine pour le moins insolite : un distributeur de… CPU Intel ! Si, si, vous avez bien lu. Au pays des capsules toys, tout est possible même de tomber sur un Core i7-8700 pour la modique somme de 500 yens, soit environ 3 dollars.

La scène se passe devant une boutique d’informatique nommée 1’s PC, qui a visiblement eu l’idée farfelue de recycler ses vieux processeurs en les mettant dans un distributeur façon gacha. Le principe est simple : vous insérez une pièce, tournez la manivelle, et hop ! Voilà votre petite capsule contenant un CPU mystère. C’est comme une pochette surprise, mais avec des puces en silicium dedans. Évidemment, c’est la loterie : vous pouvez aussi bien tomber sur un vieux Celeron tout poussiéreux que sur une pépite comme ce fameux i7-8700.

Un YouTubeur japonais nommé Sawara-San a tenté sa chance et a eu la main particulièrement chanceuse en décrochant le précieux sésame pour seulement 500 yens. Ni une ni deux, notre bidouilleur s’est empressé de rentrer chez lui pour tester la bête et vérifier si le CPU est fonctionnel ou non. Parce que bon, à ce prix-là, on peut légitimement avoir des doutes.

Après un montage express sur une carte mère d’occasion, première tentative de boot et… rien. Nada. Que dalle. L’écran reste désespérément noir. Le CPU serait-il mort ? Que nenni ! Après quelques secondes de panique, notre cher Sawara-San s’est rendu compte qu’il avait juste oublié de brancher le câble d’alimentation du GPU. Une fois ce léger détail corrigé, l’ordinateur a enfin daigné s’allumer.

Direction le BIOS pour checker les infos CPU et là, bingo ! C’est bien un Core i7-8700 qui est détecté. Ce processeur possède 6 cœurs et 12 threads, avec une fréquence de base de 3.2 GHz et un boost jusqu’à 4.6 GHz. Il est compatible avec les cartes mères équipées d’un socket LGA 1151 et d’un chipset de la série 300. Maintenant, il faut installer Windows et vérifier que tout fonctionne correctement. Et c’est là que les choses se corsent un peu…

L’installation se passe sans accroc, mais une fois sur le bureau, Sawara-San remarque quelques artefacts graphiques suspects. Après investigation, il semblerait que la puce graphique intégrée du CPU ait morflé. Ces soucis semblent spécifiques à ce processeur en particulier et ne sont pas forcément représentatifs de tous les Core i7-8700. Bon, tant pis, il décide de passer outre et de lancer quelques benchmarks pour voir ce que le proc a dans le ventre.

Résultat : l’i7-8700 se comporte plutôt bien malgré son statut de rescapé d’un distributeur automatique ! Sous Cinebench R15, il atteint un score de 992 points en multi-thread. Certes, c’est un poil en-dessous d’un modèle fraîchement sorti d’usine, mais pour 3 dollars, on va éviter de faire la fine bouche, hein.

En fouillant un peu dans le Gestionnaire des tâches, Sawara-San se rend compte que le CPU ne compte que 5 cœurs actifs au lieu de 6. Étrange… Serait-ce un autre dommage collatéral ? Ni une ni deux, il fonce dans le BIOS et décide de désactiver manuellement le cœur défectueux. Et voilà, le tour est joué ! Windows ne voit plus que 5 cœurs, mais au moins, le système est stable.

Au final, ce Core i7-8700 bradé dans un distributeur aura fait le bonheur de Sawara-San qui, pour seulement une poignée de yens, a pu mettre la main sur un CPU encore vaillant. Certes, la puce a quelques défauts, comme son iGPU aux fraises et un cœur en moins, mais pour ce prix, c’est tout bonnement exceptionnel. Un vrai coup de bol !

Et vous, seriez-vous prêt à tenter votre chance dans ce drôle de distributeur de CPU ?

Qui sait, peut-être que la chance vous sourira aussi ! En attendant, si vous passez devant la boutique 1’s PC au Japon, n’hésitez pas à faire un petit tour au rayon gacha, car c’est peut-être vous le prochain gagnant d’un processeur haut de gamme pour le prix d’un café !

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Comme tout le reste, le prix des instruments de musique s’envole. Bien sûr, vous rêvez de jouer du piano mais vous n’avez pas les moyens de vous en payer un. Snif c’est trop triste ! Heureusement, tonton Korben est là, c’est plus la peine de faire les brocantes, puisque j’ai déniché un petit bijou qui devrait vous plaire !

Grâce au projet Paper Piano disponible sur GitHub, vous allez pouvoir vous improviser pianiste avec juste une feuille de papier, un feutre et votre webcam. Si si, je vous jure, c’est possible et en plus c’est fun !

Bon, évidemment, on est loin des sensations d’un vrai piano à queue, faut pas rêver non plus mais le concept est super cool et ça permet de s’initier au piano sans se ruiner. Pour l’instant, le projet ne supporte que 2 doigts maximum (un de chaque main) mais le développeur bosse dur pour améliorer ça et permettre de jouer avec tous les doigts comme un vrai pro.

Alors comment ça marche ce truc ?

En fait c’est plutôt simple, il suffit de cloner le repo GitHub, d’installer les dépendances Python en lançant

pip install -r requirements.txt

dans votre terminal et d’exécuter le script

run.py

Jusque là, rien de bien sorcier pour ceux qui sont un peu à l’aise avec la ligne de commande.

La partie un peu plus délicate, c’est l’installation de la webcam. Vu que le programme va devoir détecter votre doigt et son ombre sur le papier, il faut la positionner au bon endroit, avec le bon angle et à la bonne distance. En gros, il faut qu’elle puisse voir votre doigt et les deux rectangles que vous aurez dessinés au marqueur noir de chaque côté de votre feuille A4. Ça demande un peu de bidouille mais en suivant bien les instructions et en regardant la vidéo démo, vous devriez y arriver !

Un petit tips au passage : pensez à bien éclairer votre zone de jeu. Plus la lumière sera forte, mieux l’ombre de votre doigt sera visible et meilleurs seront les résultats. Évitez quand même d’avoir une lumière directe dans l’objectif de la webcam, ça risquerait de tout faire foirer.

Une fois votre matos en place, vous allez pouvoir passer à la phase d’entraînement du modèle. Pour ça, une fenêtre va s’ouvrir et une boîte va s’afficher autour du bout de votre doigt. Vérifiez bien qu’elle englobe tout le doigt et ses environs proches, sinon réglez à nouveau le positionnement de la caméra.

Ensuite c’est parti pour la séance de muscu des doigts !

Alors un conseil, allez-y mollo sur les mouvements. Pas la peine de vous exciter comme un fou jusqu’à trouer le papier, faites ça doucement en montrant bien tous les angles de votre doigt. Et quand vous appuyez, appuyez normalement, pas besoin d’écraser votre feuille non plus. Idem quand vous relevez le doigt, levez le franchement mais pas trop près du papier non plus. En gros, faites comme si vous jouiez sur un vrai piano.

Le projet utilise un réseau de neurones convolutif (CNN) pour apprendre à distinguer les états « doigt en contact » et « doigt levé ». Et bien sûr, si les résultats ne vous conviennent pas, vous pouvez relancer une session d’entraînement pour affiner le modèle.

L’objectif à terme pour le dev, ce serait d’arriver à transformer ce prototype en un vrai piano fonctionnel sur papier. Vous imaginez un peu le truc ? Ça permettrait à tous ceux qui n’ont pas les moyens de s’acheter un piano d’apprendre à en jouer quand même. La classe non ?

Après comme c’est un projet open-source, y’a pas vraiment de mode d’emploi gravé dans le marbre. Toutes les bonnes idées et les améliorations sont les bienvenues !

Je suis sûr qu’on n’a pas fini d’entendre parler de ce genre d’expériences de Papier Augmenté. Qui sait, bientôt on pourra peut-être transformer une simple feuille en un véritable home-studio ! Vous imaginez, une batterie en papier, une basse en carton, une guitare en origami… Ok je m’emballe un peu là, mais l’avenir nous réserve sûrement encore plein de surprises de ce type.

Sur ce, joyeux bidouillage à tous et à la prochaine pour de nouveaux projets délirants !


Vous avez sans doute entendu parler de CRISPR-Cas9 (non), cet outil d’édition génétique révolutionnaire qui permet de modifier l’ADN avec une précision chirurgicale. Et bien, figurez-vous que cette technologie déjà impressionnante pourrait être boostée par une autre innovation majeure : l’IA générative !

Attention, on est sur du lourd. En gros, l’idée c’est d’utiliser la puissance des algorithmes d’IA pour prédire les meilleurs « guides ARN » qui vont diriger les ciseaux moléculaires de CRISPR pile poil où il faut sur le génome. Plus besoin de faire de nombreux tests, il suffit de demander à votre IA favorite de vous générer le guide ARN parfait !

Mais à quoi ça va servir tout ça ?

Déjà, ça pourrait bien révolutionner la recherche biomédicale. Imaginez qu’on puisse modeler des lignées cellulaires ou des organismes modèles avec les mutations souhaitées rapidement, le gain de temps serait considérable ! Surtout que l’IA ne va pas juste prédire l’efficacité des guides ARN, mais aussi les potentiels effets secondaires. Parce que c’est bien beau de jouer avec le code de la vie, mais il faut éviter les conséquences indésirables… Là, l’IA va pouvoir modéliser les modifications « off-target » et réduire les risques.

Et à terme, ça ouvre des perspectives intéressantes pour la médecine personnalisée. Des thérapies géniques sur-mesure, où il suffirait de séquencer votre ADN, le fournir à une IA qui va déterminer le traitement CRISPR optimal, et hop, traiter des maladies génétiques ! Bon après, il faudra encore travailler sur les vecteurs pour acheminer ça dans les bonnes cellules…

Cela dit, on n’en est pas encore là, et il y a quand même des défis importants à relever. Déjà, éthiquement ça soulève des questions. Est-ce qu’on est prêts à laisser une IA influencer le génome humain ? Et il va falloir un cadre réglementaire solide et beaucoup de transparence pour éviter les dérives… Et puis techniquement, c’est loin d’être gagné ! Les interactions génétiques sont très complexes, avec de nombreux phénomènes comme l’épistasie et la pléiotropie. Pas sûr que les IA arrivent à modéliser un système aussi compliqué, même avec du deep learning poussé… Sans compter les contraintes pour synthétiser les guides ARN.

Mais bon, c’est le genre de défi stimulant non ? Si des IA peuvent générer des images bluffantes ou écrire du code, pourquoi pas des modifications génétiques ? En tout cas, une chose est sûre, la convergence de l’IA et des biotechs promet des avancées passionnantes.

Alors oui, certains diront que tout ceci relève encore de la spéculation, voire de la science-fiction. Que l’édition génétique est trop complexe pour être entièrement automatisée, même avec l’aide de l’IA. Que les risques de dérives sont trop grands et qu’il faut appliquer le principe de précaution. Ce sont des arguments à prendre en compte. Mais bon, on a dit pareil pour la fécondation in vitro, les OGM, les thérapies géniques…

À chaque fois, on nous dit que c’est contre-nature, que ça va avoir des conséquences désastreuses, et au final ça finit par entrer dans les mœurs et faire progresser la médecine. Alors sur l’IA et CRISPR, voyons jusqu’où ça nous mène, tout en étant vigilants sur les enjeux éthiques. Parce qu’on parle quand même de technologies avec un potentiel énorme pour soigner des maladies et améliorer notre compréhension du vivant. Ce serait dommage de tout bloquer.

Maintenant, si vous voulez en savoir plus sur la révolution CRISPR-IA, je vous invite à lire cet excellent article du New York Times.